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  • Désarroi des Français : le travail social à la rescousse (JAS 235)

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    Dans un article publié dans Ouest-France le 12 mars 2019, Pierre Méhaignerie, maire de Vitré, rappelle que : “Après le pain et l’eau, le plus grand besoin de la personne c’est le besoin de considération. Ce sentiment de n’être rien aux yeux des élites, ces impressions de dévalorisation, constituent les éléments dominants dans la crise des Gilets jaunes”. Et Pierre Méhaignerie n’est pas le seul à le penser. Au-delà d’une demande de plus grande justice fiscale et sociale, le mouvement des gilets jaunes exprime un fort besoin de reconnaissance et de dignité, de la part de salariés modestes et de retraités à faibles revenus ayant en commun le sentiment de ne plus être entendus par les pouvoirs publics. Des constats partagés Et il est vrai que le mouvement des Gilets jaunes s’appuie sur des faits objectifs. Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, le pouvoir d’achat a stagné sur une longue période de dix ans. Tandis que pour les Français vivant dans le monde rural et en périphérie des grandes villes, le sentiment d’abandon s’alimente dans l’absence ou le déclin des commerces et des services publics de proximité…

  • Prostitution : une loi dans la tourmente (Jas 234)

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    Il y avait foule pour entrer au Conseil constitutionnel le 22 janvier dernier. L’instance devait trancher une question pour le moins épineuse : faut-il censurer la loi du 13 avril 2016 qui punit les clients des prostituées ? Question épineuse, car sous la noble intention d’aider et protéger les travailleur(se)s du sexe, observateurs, médecins, politiques et associations aboutissent à des préconisations bien différentes.

    Quelle est la loi ?

    Cette nouvelle législation a entériné la pénalisation des clients avec une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, voire 3 750 euros en cas de récidive. Avant la loi, c’était les travailleuses du sexe (car il s’agit très majoritairement de femmes) qui étaient passibles de poursuites pour racolage. La loi a aussi initié le principe d’un accompagnement social des travailleuses du sexe dont un dispositif de parcours de sortie de la prostitution, entré en vigueur fin octobre 2016. Une loi que plébiscitent les Français selon un sondage Ipsos de janvier réalisé pour CAP-international (coalition pour l’abolition de la prostitution regroupant 28 associations dans 22 pays). L’enquête montre que 78 % des personnes interrogées estiment que c’est une bonne loi, 78% que la prostitution est une violence (80 % chez les femmes)….

     

     

  • Démographie en berne Roulez vieillesse ! (Jas 234)

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    “La France vieillit, et c’est tant mieux”, écrivions-nous il y a quelques années dans un dossier consacré aux personnes âgées. En effet, parmi les 66 993 000 habitants que compte notre pays depuis le 1er janvier 2019, selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)(1) les plus de 65 ans représentent désormais une personne sur cinq, alors qu’ils ne constituaient que 12,8 % de la population française en 1985. Pour leur part, les plus de 75 ans représentent près d’un habitant sur dix (9,3 %), proportion qui devrait atteindre 15 % de la population à l’horizon 2045. Cette évolution démographique s’explique notamment par une durée de vie des seniors qui a fortement progressé. Leur espérance de vie moyenne est aujourd’hui de 85,3 ans pour les femmes et de 79,4 ans pour les hommes. Au cours des 60 dernières années, les hommes comme les femmes ont gagné en moyenne 14 ans d’espérance de vie. Celle des Françaises en particulier figure parmi l’une des plus élevées de l’Union européenne ! Côté perspectives économique, le vieillissement de la population française semble pour le moins réjouir le milieu des entreprises de vente de biens et de prestations de services. Ces dernières voient en cette France grisonnante l’opportunité de développer de nouveaux marchés grâce à ce qu’il convient désormais d’appeler la Silver économie. Même BPI France, groupe d’investissement financé par l’état et la Caisse des Dépôts en matière de développement économique des territoires, n’hésite désormais plus à rappeler que 54 % des dépenses réalisées par les particuliers sont aujourd’hui effectuées par nos séniors…

     

     

  • Crise démocratique : la démonstration par les chiffres (233)

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    En ce début d’année 2019, les médias ont les yeux braqués sur tous les signes d’humeur des Français. Au-delà des images-chocs que l’on nous montre sur les écrans – violences, soulèvements, blocus…- les instituts de sondages essaient d’objectiver cette question en pénétrant chez tous les Français, même ceux qui ne manifestent pas. Et les constats sont extrêmement inquiétants, car l’on voit que le découragement et la défiance n’ont jamais été si forts.

     

  • Collision sociale : Peut-on l’éviter ? (233)

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    Depuis maintenant près de trois mois, des dizaines de milliers de Français manifestent un peu partout en France, sans que l’on sache très bien quelles en seront les conséquences. En revanche, ce qui est certain c’est que ce mouvement s’inscrit dans une alarmante crise de confiance envers toutes les institutions, et au-delà envers notre modèle démocratique, qui est mise en évidence par les enquêtes les plus récentes. Nous sommes bien confrontés à un tsunami démocratique sans précédent, qui a contraint le président de la République à lancer un vaste débat national. Le Journal des acteurs sociaux a voulu apporter son analyse et sa contribution, en rappelant les données les plus importants de la crise (voir Décryptage, pages 42-43).

     

  • Ecole la révolution douce (232)

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    De tout temps, l’école républicaine a eu le souci de développer le sens civique et l’esprit critique des enfants. Mais cette aspiration est aujourd’hui confrontée à de dures réalités issues de la détérioration du contexte économique et social, sans omettre de mentionner l’évolution de la structure familiale. Les enseignants ne peuvent plus faire face seuls à la désocialisation des enfants, à la précarisation de certaines familles, à la perte des repères collectifs et sociaux. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, on s’efforce de compléter l’enseignement d’activités éducatives aptes à transmettre les valeurs du bien commun. Mais si l’on veut aller encore plus loin pour faire de l’école un véritable laboratoire de l’engagement civique et du vivre ensemble, encore faut-il savoir en faire un espace de plus en plus ouvert sur son environnement.

  • Pas de République sans les maires ! (231)

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    Lors du congrès national de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), le 23 septembre dernier, s’est exprimé comme jamais un grand malaise sur les réformes engagées en direction des élus locaux. Tous les attributs de la fonction de maire semblent remis en question. Ceux-ci n’ont plus le choix de leurs territoires d’action, puisqu’on leur impose à travers la loi NOTRe des intercommunalités autoritaires, bâties sur des critères économiques fort éloignés de la réalité humaine. Ils n’ont plus d’autonomie fiscale. Et la suppression de la taxe d’habitation s’avère lourde de conséquences sur le maintien d’un rapport étroit entre les habitants et les élus locaux. Ils n’ont plus le choix de leurs projets, puisqu’on les contraint à rester dans des enveloppes financières décidées par l’êtat. La gravité de la situation a donc conduit Le Jas à aller sur le terrain, rencontrer des maires de l’Allier, un maire des Bouches-du-Rhône et le président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF). Dans ces trois cas, on entrevoit la même crainte : celle de l’affaiblissement de la République, car ce sont bien les maires qui expriment concrètement et quotidiennement la conception la plus noble de la politique.

     

  • PAS DE RÉPUBLIQUE SANS LES MAIRES! (231)

    3,00

    Lors du congrès national de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), le 23 septembre dernier, s’est exprimé comme jamais un grand malaise sur les réformes engagées en direction des élus locaux. Tous les attributs de la fonction de maire semblent remis en question. Ceux-ci n’ont plus le choix de leurs territoires d’action, puisqu’on leur impose à travers la loi NOTRe des intercommunalités autoritaires, bâties sur des critères économiques fort éloignés de la réalité humaine. Ils n’ont plus d’autonomie fiscale. Et la suppression de la taxe d’habitation s’avère lourde de conséquences sur le maintien d’un rapport étroit entre les habitants et les élus locaux. Ils n’ont plus le choix de leurs projets, puisqu’on les contraint à rester dans des enveloppes financières décidées par l’Êtat. La gravité de la situation a donc conduit Le Jas à aller sur le terrain, rencontrer des maires de l’Allier, un maire des Bouches-du-Rhône et le président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF). Dans ces trois cas, on entrevoit la même crainte : celle de l’affaiblissement de la République, car ce sont bien les maires qui expriment concrètement et quotidiennement la conception la plus noble de la politique.

     

1 Commentaire på "Articles"

  1. The topic is very informative, it is very enjoyable to read the articles written with such effort. TThanks for sharing.

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