Les associations tirent la sonnette d’alarme (JAS 254)

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La crise sanitaire provoquée par le Covid-19 engendre une crise sociétale sans précédent. La perte des repères collectifs et l’affaissement des liens sociaux sont accentués, non seulement par les effets mécaniques du confinement, mais aussi par l’absence de perspectives d’avenir. La question du rétablissement du vivre-ensemble s’affiche donc parmi les toutes premières priorités pour sortir de la pandémie par le haut. Un objectif qui nécessite de s’appuyer de plus en plus sur les associations, qui sont généralement les premières à être sollicitées lorsqu’une collectivité publique s’engage dans la consolidation du vivre-ensemble. C’est donc une exigence incontournable, même si elle ne s’exprime pas de la même manière dans l’ensemble du monde associatif. Entre les associations qui s’appuient uniquement sur le bénévolat et celles qui agissent aussi avec des équipes de salariés, la perception des priorités sera nécessairement différente. Les premières n’auront pas l’obligation permanente de composer avec leur environnement institutionnel, alors que les secondes en seront très dépendantes pour mener à bien leurs actions. Pourtant, quelles que soient leurs différences, les associations ont toutes une aspiration commune : obtenir des responsables nationaux et locaux plus de considération en ce qui concerne leur rôle, et plus de moyens en ce qui concerne leurs ressources humaines.

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